Yoruba, coréen, allemand, anglais, araméen, portugais, turc, italien, espagnol et créole se mélangent dans un recueil de poèmes sonore
Dans le cadre d’une séquence sur "Dire la violence", et d’un travail de lecture de textes de Gandhi et de Fanon en philosophie, les élèves de Terminale spécialité Humanités, Littérature et Philosophie ont travaillé sur des poèmes en littérature.
A travers les poèmes d’Aimé Césaire, de Léon Gontran Damas, de Toni Morrison, de Maya Angelou, d’Audre Lorde, de Gloria Anzaldua, de Kitty Tsui et de Mohja Kahf, les élèves ont réfléchi à la manière dont la violence est évoquée par les mots.
Dans une volonté de s’approprier pleinement les poèmes, les élèves ont pu :
- sélectionner les passages jugés les plus marquants
- réfléchir à la manière de mettre en voix les poèmes
- insérer, entre les phrases du texte, des mots ou des phrases qu’ils auraient envie d’écrire
- ajouter la traduction d’un passage du poème dans une autre langue
Les élèves ont enregistré leurs mises en voix dans le studio de la webradio, au CDI, pour faire entendre les textes littéraires et leurs propres créations, dans une dizaine de langues différentes !
Très bonne écoute !
J’ai l’impression d’être ridiculeparmi eux compliceparmi eux souteneurparmi eux égorgeurles mains effroyablement rougesdu sang de leur ci-vi-li-sa-tionLéon Gontran Damas, « Solde », Pigments, 1937
You may write me down in historyWith your bitter, twisted lies,You may tread me in the very dirtBut still, like dust, I’ll rise.Maya Angelou, « Still I rise » (« Pourtant je m’élève »), 1978
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