Travail mené par Mégane SARGIN, élève de Terminale Générale 4, Tarah DAMBREVSILLE, élève de Terminale Générale 5, Naomi MICHIS, Emma YALAP, Saphir KIALA-KAPELA et Mahrukh YAR, élèves de Terminale Générale 6 et membres de la Brigade Egalité Fille/Garçon
Nous sommes un groupe de 6 filles, nous faisons partie de la Brigade Egalité Fille/Garçon du lycée Jean-Jacques Rousseau et nous avons décidé, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes le lundi 8 mars, de voir si les mentalités avaient évolué depuis les années 1960/70.
On se demandait si certains clichés étaient toujours présents sur le rôle de la femme et celui de l’homme, et pourquoi certaines pratiques, comme la galanterie, étaient beaucoup plus courantes à l’époque.
C’est pour cela que nous avons posé aux hommes et aux femmes, élèves et enseignants, de notre lycée des questions qui avaient été autrefois posées aux hommes et aux femmes des années 1960/70.
Nous avons repris des questions trouvées dans les archives de l’INA.
Sur quels sujets les mentalités ont-elles évolué ?
Sur quels sujets sont-elles assez similaires ?
A vous d’écouter !
Nos conclusions :
Nous avons observé une forte évolution dans les réponses à la question « La femme mariée doit elle rester chez elle ou travailler à l’extérieur ? » : les réponses actuelles disaient majoritairement "elle fait ce qu’elle souhaite" alors qu’à l’époque les hommes avaient plutôt tendance à dire qu’il serait mieux qu’elle reste à la maison pour s’occuper des enfants et de la maison.
De même, les réponses sur le viol sont très différentes de celles données il y a soixante ans : la question "Est-ce que toutes les femmes ont envie de se faire violer ?" a beaucoup choqué les hommes de notre lycée qui ont tous répondu NON contrairement aux hommes de l’époque qui ont répondu, pour la plupart, OUI.
Par ailleurs, les hommes et les femmes du lycée avaient des réponses assez similaires, alors qu’il y avait davantage de contraste il y a soixante ans.
On a également relevé une certaine maturité et prise de conscience chez les plus jeunes (15-18 ans) que l’on n’aperçoit pas aussi facilement dans la vie courante notamment sur les questions du viol et de l’avortement.
Grâce à cette enquête, nous avons pu mettre en avant l’évolution des mentalités des hommes et des femmes.
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