Sauces tomates, Ketchup...Que mettons-nous vraiment dans nos assiettes ?
L’Empire de l’or rouge est un reportage d’une heure environ sorti en 2018, la production du documentaire ayant débuté deux ans auparavant.
Ce reportage, réalisé d’après l’ouvrage de Jean-Baptiste Malet, traite de la tomate et de sa culture dans le monde et de son omniprésence dans le commerce agro-alimentaire.
Il constitue une enquête mondiale sur la tomate d’industrie. Les réalisateurs de ce film, Jean-Baptiste Malet & Xavier Deleu ont, pendant deux ans, mené une enquête, et se sont pour cela rendu en Chine, en Italie, en Californie et au Ghana. C’est auprès de cueilleurs, d’entrepreneurs, de paysans, de généticiens, de fabricants de machines et de “boss mondiaux” qu’ils ont mené cette investigation.
Les principaux problèmes évoqués tout au long du documentaire sont le développement de la tomate industrielle, qui n’est plus une tomate fraîche mais un organisme génétiquement modifié (OGM) afin de répondre aux besoins des industriels.
Ces tomates sont ensuite transformées dans l’enceinte d’usines, conditionnées en barils de concentré, puis elles circulent d’un continent à l’autre. Ce sont des tomates d’industrie.
La surexploitation et les demandes des industriels de plus en plus gourmands se fait en dépit des paysans qui récoltent la tomate dans les pays les moins avancés en terme de développement. Un salaire faible, une exploitation abusive des mineurs et des paysans, le remplacement des Hommes par les machines qui supprime les emplois et crée un taux de chômage élevé, une transparence quasi-absente entre le producteur et le consommateur...On ne peut plus savoir ce qu’on mange et d’où est-ce que cela provient. Le problème est réel.
De plus, c’est un produit que toute l’humanité consomme. Il devient une marchandise issue du capitalisme mondialisé.
La tomate est née en Italie et réinventée aux Etat-Unis qui en ont fait un “Or Rouge”. Pendant
qu’en Californie le plus grand dirigeant de cette entreprise est obsédé par la productivité, en Italie vivent des cueilleurs exploités, en Afrique des producteurs ruinés….
Hatoumassa et son équipe
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